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Non carnivore mais conservé suite à vos demandes :

Un grand classique

 
Expositions Rossolis 2013
Transmis par jessclub le 10 octobre 2013 à 20:33:18 CEST
- Manifestations -
Rossolis a exposé au Parc de Schoppenwihr printemps et automne 2013. Nombreux échanges et moments de rencontres entre passionnés de plantes carnivores.






 

Des tables pleines, archi pleines de plantes.

 

On pourra noter la diversité des plantes proposées cette année.
Certes les classiques mais aussi des variétés pour les amateurs exigeant.

 


 


 

Les sarracenias sont bien fournis en pièges en fin d'année.
On ne peut pas en dire de même sur l'exposition de printemps.

 

Des nepenthes, même si c'est un peu risqué en automne car l'espèce crains les températures fraiches que nous pouvons avoir dans notre région la nuit et tôt le matin en cette saison.

 

Le temps incertain de l'exposition d'automne ne perturbe pas nos braves membres qui tiennent à merveille le stand

 

Un gros plan sur quelques plantes exposées sur nos tables:

Drosera scorpioides Drosera scorpioides, le roi des droseras miniatures australiens. Présenté en grand nombre sur les tables, des plantes petites, moyennes et de taille adulte.
Des plateaux complets destinés aux échanges entre amateurs.
Le surprenant Sarracenia psittacina dont les pièges prostrés au sol forment des rosettes. Une plante carnivore terriblement efficace contre les insectes qui sont au sol.
Sarracenia psittacina
Dionaea muscipula Attention les doigts !
Dionaea muscipula
reste une star sur le stand avec ses pièges en forme de mâchoires.
Cephalotus follicularis. Des pièges en forme de petits sabots. Une plante carnivore intrigante qui produit des pièges mais aussi de petites feuilles vertes.
Souvent recherchée par les amateurs, elle était là, bien sur !
Cephalotus follicularis
Sarracenia x courtii Sarracenia x courtii est un croisement entre les deux espèces Sarracenia purpurea et Sarracenia psittacina.
Cette variante complètement rouge sombre est d'autant plus admirable.




Utriculaire aquatique 
Utriculaire aquatique

Drosera pulchella
Drosera pulchella


Cephalotus follicularis juvénile
Petit nid douillet de Cephalotus follicularis


Nepenthes gracilis  Nepenthes x ventrata
Nepenthes gracilis                    Nepenthes x ventrata


Le trombinoscope, on adore !

 

 

La saison se termine sur l'édition d'automne et nous sommes tous très impatient de nous revoir tout d'abord à l'occasion de l'assemblée générale mais surtout pour les prochaines rencontres en 2014.






 Texte et photos: Gérald Bach et Lionel Leopoldes, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur


(Suite... | Score: 5)
5928 lecture(s)
Expositions Rossolis 2012
Transmis par Visiteurle 25 septembre 2013 à 18:25:38 CEST
- Manifestations -
Rossolis a exposé à l'occasion du Marché aux plantes au parc zoologique et botanique de Mulhouse
les 14 et 15 avril 2012, nous remercions encore vivement les organisateurs pour cette belle et grande manifestation.

Les stars du stand de plantes carnivores :

Pinguicula crystallina ssp crystallina Pinguicula crystallina ssp crystallina présentée dans une reconstitution de son milieu naturel. Cette plante carnivore originaire de Chrypre pousse exclusivement entre les roches de Serpentine, un minerai utilisé pour en extraire de l'amiante.
L'incontournable Cephalotus follicularis plante originaire d'Australie et qui pousse en lisière de forêt. Sa particularité étant de produire à la fois des petites feuilles vertes et de magnifiques pièges en forme de sabots.
Cephalotus follicularis




Texte et photos: Gérald Bach, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur

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(Suite... | Score: 0)
5937 lecture(s)
Expositions Rossolis 2011
Transmis par laurent le 29 septembre 2010 à 11:13:31 CEST
- Manifestations -
En cours de rédaction


(Suite... | Score: 0)
2324 lecture(s)
Exposition à Lausanne du 22 Aout 2010
Transmis par zendair le 24 août 2010 à 13:05:10 CEST
- Manifestations -
Bonjour à tous,

Je me suis rendu au jardin botanique de Lausanne le dimanche 22 aout pour la fameuse exposition dédiée aux plantes carnivores.

Le nombre de stand était assez léger avec 4-5 exposants mais les plantes étaient magnifiques, jugez par vous-même avec ces quelques photos :









Avec de magnifiques Drosera regia

Jardinière de Drosera regia



Drosera regia

Présentation de plantes carnivores en terrarium, nombreuses espèces représentées

Terrarium plantes carnivores

Le seul stand de plantes carnivores qui est permanent dans le jardin botanique. On y retrouve de nombreuses espèces, certaines n'apprécient pas beaucoup ce type d'installation (Drosera adelae entre autre)

 
Bref, je recommande ce type de manifestations très intéressantes, les exposants et une grande majorité des visiteurs sont des amateurs confirmés ce qui permet d'avoir de nombreux conseils et astuces !


(Suite... | Score: 5)
3555 lecture(s)
Mulhouse 2009
Transmis par Zendair le 11 octobre 2009 à 19:44:11 CEST
- Manifestations -
Comme chaque année, l’association Rossolis a été présente pour cette 7 ème édition de la journée des plantes au zoo de Mulhouse. Manifestation organisée conjointement par le Zoo et les Espaces Verts de la ville de Mulhouse et qui s’est déroulée le Samedi 18 et dimanche 19 avril 2009.
Cette année, la manifestation s’est déroulée relativement tôt dans la saison ce qui n’as pas été très bénéfique pour montrer de magnifiques potées de sarracenia. De plus Gérald et sa collection impressionnante de sarracenia sous serre froide n’as pas pu venir. Mais cela ne nous a pas empêché malgré tout de bien fournir le stand. Le soleil…et le café était au rendez-vous ...



Un aperçu du stand, de quelques Ibicella lutea et des sarracenias ramenées par Laurent S., Jacques et Paul. On peut apercevoir le terrarium colonisé par Nepenthes ventricosa que Laurent D. a à nouveau ramener pour cette exposition.
 


Un zoom sur ce fameux terrarium. Malheureusement les magnifiques urnes, datant de l’été 2008, n’ont pas entièrement survécu à l’hiver. Celui-ci s’est d’ailleurs un peu prolongé avec ses températures : il a fallu apporter un peu de chaleur grâce à une résistance chauffante que l’on peut apercevoir en vert. Malgré tout, le spectacle reste impressionnant. Même mort…
 


Grâce à l’électricité fournit par le Zoo, l’ordinateur a pu embellir l’exposition en montrant de sublimes photos de plantes en pleine saison et des sorties sur sites effectuées jusqu’à maintenant.
 


Pour en finir, Laurent S. nous en a mis plein les yeux avec son magnifique pied de Drosera peltata en pleine forme. Bonne continuation !!

Drosera peltata
 


Texte et photos: Laurent Denzer, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur


(Suite... | Score: 5)
4803 lecture(s)
Travaux pratiques: Rempotage Nepenthes sanguinea
Transmis par baloovince le 05 décembre 2008 à 01:41:09 CET
Nepenthes

        
Aujourd'hui notre TP présentera une des façons de rempoter votre nepenthes préféré, ici n. sanguinea. Pour se faire un minimum de matériel est requis : un peu de pouzzolane afin de lester le pot est d'assurer un bon drainage, de la fibre de coco et de la perlite pour alléger le substrat et éviter la stagnation de l'eau. Et pour finir un peu de tourbe blonde de sphaigne.

        

Bien entendu, un contenant est à prévoir. J'ai opté pour un pot avec suspension de bonne dimension.

    


Bien humidifier la tourbe avec de l'eau de pluie, puis intégrer successivement les différents ingrédients. Bien mélanger le tout, de manière à opbtenir un mélange homogène.

   
On termine avec la perlite qui est l'élèment le plus léger.
Voilà c'est prêt !!!

     


J'en profite pour éliminer toutes les urnes sèches de mon nep. Ci dessous coupe longitudinale des pièges. Et détail de la paroi.

   


Cette urne n'est plus de toute première jeunesse, mais cela dit elle tient encore la pose !


                                   
                                                                                                Tagada tagada voilà les Dalton, tagada tagada... 


Un fois le mélange prêt, je rempli mon pot jusqu'à la moitié et je creuse un petit trou afin que la motte de mon nepenthes tienne bien droite.


Maintenant c'est la partie la plus délicate : arriver à sortir le nep de son ancien pot sans trop de casse. Mais heureusement j'ai mon arme secrète : la technique des baguettes chinoises ! Ici les baguettes sont constituées par 2 petites lates en bois.


     

Et hop !!! En un tour de main la manoeuvre est effectuée.
L'ancien substrat n'est pas retiré puisque le fragile réseau racinaire pourrait être endomagé durant l'opération.
La techique semble efficace puisqu'il ne reste plus qu'un petit reliquat au fond du pot.
                                                 


Voilà, mon Nepenthes sanguinea a fait pot neuf !!!

   


J'ai utilisé des volumes à peu près équivalent de perlite et de fibres de coco, ainsi que de tourbe.
Au final un petit reste de substrat qui sera utilisé pour des rempotages ultérieurs.

Texte et photos: Vincent  Erard (Baloovince), toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur



(Suite... | Travaux pratiques | Score: 5)
10069 lecture(s)
Visite dominicale à l'étang Colin
Transmis par baloovince le 04 décembre 2008 à 22:45:16 CET
- Sites naturels et jardins botaniques -

 

 C'est un peu par hazard, en feuilletant distraitement les pages de l' Est Républicain, que la mère d'une amie est tombée sur un encart annoncant la manifestation. De suite, elle m'en informa, pas peu fière de sa trouvaille, et vous devinez la suite...Je n'ai pu résister à l'envie de me rendre sur les lieux ! 

En effet, afin de nous faire découvrir la richesse et la diversité biologique du Territoire de Belfort, le Conseil général propose une sortie nature, en ce dimanche 22 juin 2008 de 14h à 18h, à la tourbière de l'étang Colin à Chaux (90), sur le thème "les plantes mangeuses d'insectes"

Durant ce petit périple buccolique, les promeneurs pourront percer le mystère des plantes carnivores au métabolisme atypique, accompagnés par un botaniste de l'association "Espace naturel comtois".

Une découverte des poissons et une animation pêche seront également proposés à destination des petits et des grands qui veulent découvrir l'autre face du miroir. 

 


      














Neuf espèces d'amphibiens et de reptiles tels que la grenouille agile, la
grenouille rousse, la salamandre tachetée ainsi que différents types de poisson sont présents dans l'étang. Cet espace acceuille également diverses espèces remarquables de libellules.

Ci contre, superbe pied de Drosera intermedia, présent sur le site.

   


Sur la commune de Chaux, au coeur de la forêt de la Vaivre, l'étang Colin est un espace naturel sensible géré par le
Département . Il est équipé d'un petit ponton surplombant sa tourbière et permettant l'observation de Drosera et
d'Utriculaire, les deux espèces de plantes carnivores locales.




Pour la visite c'est par ici, suivez le guide !

Le long du petit chemin forestier qui nous fait pénétrer dans la forêt de la Vaivre, mon attention fût vite attirée par la subtile note colorée qui contrastait avec le vert ambiant.


  


Percussion végétale dont le vent effleure les clochettes, la grande digitale (du latin digitus qui signifie doigt, que l'on peut enfoncer dans la fleur) ou Digitalis purpurea. Ne vous fiez pas à sa silhouette délicate, derrière elle se cache une plante d'une remarquable toxicité. Néanmoins, elle n'en demeure pas moins utile puisque l'on extrait la digitotoxine ou digitaline, principe actif utilisé en médecine pour traiter cetains troubles cardiaques.

Après une quinzaine de minutes de marche, j'entrevoie l'objet de ma visite. Les berges de l'étang se dessinent offrant à ma vue les prémices d'une petite tourbière.

 


  


Le soleil était de la partie...bien qu'un peu trop cuisant à mon goût, mais cela n'a pas entamé d'une once ma résolution et je continuais à m'avancer plus avant, loin de l'ombre salvatrice et rafraîchissante de la forêt.

Pour l'occasion le Conseil général avait ériger toute une série de panneaux explicatifs à destinations des badaux, le long d'une des berges de l'étang.

    

Présentation de Sarracenia, Drosera, Utriculaire et Céphalotus.

      

Champ de cyperaceae, exibant fièrement leurs panaches blancs duveteux. Un petit îlot de végétation cerné de toute part par l'élément liquide.

       

A l'entrée du petit ponton en "L", sont affichées les photos des plantes présentent quelques mètres plus loin. 

Le botaniste est déjà fort occupé à livrer les secrets de la tourbière et de ses hôtes à quelques curieux...

Ce qui ne m'empêche pas de distinguer sans tarder les petites tâches rougeoyantes caractéristiques des Droseras. 



                                

Concernant l'Utriculaire, il me faudra attendre que les curieux se dispersent afin de pouvoir la photographier....allonger de tout mon long sur les planches du ponton afin de ne pas trop bouger lors de la prise du cliché. La photo n'est pas parfaite puisque prise en équilibre précaire, d'autant que le sujet de ma convoitise se trouvait à quelques mêtres de moi, merci le zoom !!!

                                   

Après quelques instants de repos durement mérité, le botaniste revint vers moi afin d'accueillir le nouveau venu. Je lu sur son visage la joie l'envahir lorsque je lui dis que j'étais un amateur de plantes carnivores. Il n'aurait pas à débiter tout son laïus à l'attention des néophytes !!! Et par la chaleur écrasante qui régnait alentour, cela était fort appréciable !!!!

Après un court échange j'appris que le rossolis en question était Drosera intermedia, et que l'utriculaire présente sur le site n'était pas U.vulgaris mais une espèce beaucoup plus rare : l'utriculaire jaune pâle ou Utricularia ochroleuca.
Je fût très surpris d'apprendre que le territoire de Belfort comptait qielques spécimens de cette utriculaire placée sur la liste rouge des plantes carnivores menacées au niveau national.

Décidemment cette petite ballade dominicale m'ofrait bien des surprises et de taille en plus  !!!!
Après quelques recherche sur le net, je trouvai des clichés beaucoup plus présentables que les miens à propos de cette utriculaire. 


                                                       

Détail de la hampe florale et des pièges aquatiques.

 

Une fois ma curiosité assouvie et quelques dizaines de photos en boîte, je repris tout comme la majorité des personnes présentes, le cours de ma promenade aux abords de l'étang.



L'Amicale des pêcheurs avait pour l'occasion dressée une petite tonnelle afin d'abriter une série d'aquarium présentant quelques poissons des alentours et quelques autres curisoités...



Courtilière (Gryllotalpa gryllotalpa), encore nommée taupe grillon, que les jardiniers connaissent bien pour les ravages qu'elle occasionne dans les plantations.




Le sourire est un peu tiré mais nos trois salmonidae se pressent pour la photo souvenir !


 Quelques radeaux, hérissent de leurs touffes vertes la surface de l'étang. Il va s'en dire que la sphaigne prolifère aussi dans cet environnement qui lui est propice.




Le retour en Alsace s'annonçait laborieux , dû à la chaleur qui n'avait pas faiblie et au fait que ma petite 106 était devenue une vraie fournaise le temps de mon escapade, puisque garée en plein soleil.

       


La semaine suivante, la responsable de ma sortie m'avait mis de coté l'article paru suite à la manifestation.





Texte et photos: Vincent Erard (Baloovince),  toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur



Biblio, icônographie :

L'Est Républicain.
Informations Conseil général Territoire de Belfort.
Photos de George W. HARTWELL.

 







 

 

 



(Suite... | 16430 octets de plus | Score: 0)
8511 lecture(s)
Wintzenheim - Lycée Pflixbourg 2008
Transmis par jessclub le 01 décembre 2008 à 22:52:07 CET
- Manifestations -
Rossolis s'est donnée rendez vous à Wintzenheim, dans les serres du lycée du Pflixbourg à l'occasion de la manifestation " L'univers du végétal ". Cette grande rencontre, organisée par les étudiants du lycée les 22 et 23 novembre 2008, est non seulement un grand défit pour ces jeunes mais aussi une formidable réussite.



Nous arrivons sur place sous une météo plutôt déstabilisante puisque les serres sont sous la neige et pour ma part j'ai chargé la voiture de plantes carnivores sous une tempête de neige.
Il fait froids pour la saison, nous avons chacun pris soin de protéger nos plantes pour organiser cette exposition.

 

Voici l'entrée avec un petit comité d'accueil.
Notons que les étudiants ont pris soin de faire des aménagements. Le cadre est de ce fait particulièrement agréable. Nous suivons donc l'allée pour atteindre la grande salle d'exposition.



L'installation du stand de plantes carnivores de Rossolis est rapide et efficace. Nous profitons des panneaux mis à disposition pour faire un peu de décoration.

 

Les tables sont à peine pleines ques les premiers visiteurs entrent et foncent droit vers ... le stand des plantes carnivores !



Zendair nous rejoint très vite et comme lors de la dernière rencontre il emporte avec lui sont magnifique terrarium. Les Nepenthes ventricosa sont de toute beauté.



En plus de son terrarium, Zendair présente sur le stand ses derniers essais de culture in-vitro. De nombreux petits pots stériles s'étalent le long de la table entre la documentation et les plantes carnivores exposées.

 

Certains résultats sont étonnants. Il y a même formations de calles de cellules indifférenciées preuve de l'utilisation d'hormones en quantité particulièrement aggressive.



Voici Drosera filiformis. A gauche la plante en bouteille et à droite des plantes sorties de bouteille et acclimatés. Il est à noter que le résultat est exceptionnel !

 

Et voici à droite de la photo Carnilex qui lui aussi nous a remené quelques petites surprises pour l'occasion.



Carnilex est également un amateur de culture in-vitro. Un très beau spécimen de Drosera Regia en bocal !



Et en voici un sorti de bouteille et parfaitement acclimaté.



Les visiteurs se succèdent devant le stand de Rossolis et nous donnons les conseils habituels. Nombreux sont ceux qui découvrent les plantes carnivores.

 

Il est rapidement midi et les organisateurs proposent de passer une commande groupée pour des Pizzas. L'idée est excellente et Rossolis se joint à la commande.

Place à quelques photos le temps de la pause déjeuner ...

 

 

Reconnaissez vous la plante de droite, celle qui ressemble à de la carotte ?
Et bien il s'agit de Artemisia absinthium, la plante qui sert à faire de l’absinthe, plus connue sous la dénomination de "fée verte". Rendez vous dans l'article sur la tourbière de Frasnes pour plus de détail sur ce breuvage étonnant, et merci Zendair pour nous avoir présenté cette plante.



 

 



Un petit tour dans la salle pour voir ce que présentent les stands voisins.
La célèbre rose de noël, on peut dire que c'est un peu plus de saison que les plantes carnivores ...

 





Les étudiants nous ont mis à disposition un poster pour l'occasion. C'est très aimable et attentionné.



 



Il y a beaucoup de monde dans l'après midi de dimanche. C'est au point qu'il faut presque se bousculer pour arriver devant les stands, surtout le notre ! Un article plutôt flatteur est publié dans un journal local, bravo a tous.



Nous remercions et félicitons encore vivement les étudiants du lycée Pflixbourg qui ont fait le maximum pour que cette rencontre soit un succès. Chacun a trouvé sont compte que ce soit les exposants ou les visiteurs.


Une petite photo de groupe : étudiants du lycée et membres de Rossolis

Texte et photos: Gérald Bach, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur


(Suite... | Score: 5)
4595 lecture(s)
Réalisation d'un semis de Drosera scorpioïdes
Transmis par baloovince le 01 novembre 2008 à 16:25:54 CET
Drosera

Notre TP du jour consistera en la réalisation d'un semis de Drosera scorpioïdes à partir de gemmes récoltées fin mars 2008 (date de récolte variable d'un amateur à l'autre). En effet la technique la plus simple de propagation de cette espèce n'est pas l'utilisation des graines produites par les fleurs mais la multiplication au travers des nombreux gemmes que la plante produit lors de sa fin de végétation donc après sa floraison.

       

Etape 1 : Préparation d'un substrat de culture à base de tourbe blonde de sphaigne (60%) et de sable d'aquariophilie non calcaire (40%). Mélangez afin d'obtenir un substrat homogène, puis liez le tout en incorporant de l'eau de pluie (ou déminéralisée). Voilà notre mélange est prêt, il ne nous reste plus qu'à le répartir dans une petite boîte en plastique transparent, munie d'un couvercle.


Etape 2 : Pour que ce TP soit réalisable, il faudra vous procurer au préalable des gemmes de l'espèce désirée. Soit issue de votre propre récolte soit au travers de bourses de graines diverses et variées.  Les pieds adultes en fleurs ci dessous, puis quelques mois plus tard : apparition des gemmes au centre de la plante, dans sa zone de croissance.

                               

Zoom sur les gemmes :  de bien petites choses en définitive !

Lorsque les gemmes de Drosera scorpioides sont "mures", ils se détachent quasiment tout seul de la plante. Si vous devez forcer c'est qu'il faut attendre encore quelques jours.

                 

                       

Les gemmes sont minuscules, légèrement ovoïdes et présentent un petit renflement sur une des faces. 

Etape 3 : Répartissez les de façon homogène sur votre substrat. Le repiquage n'en sera que plus aisé. Puis fermer hermétiquement la boîte et placez à la lumière, si possible dans une pièce chauffée (20°C environ). Pensez à vérifier l'état d'hydratation du substrat de temps à autre pour qu'il reste bien humide.


      Silence ça pousse !!!!! Un mois après on constate la levée des semis.

Bien que très petites, on distingue nettement les futures plantules ! Surveillez attentivement la moindre apparition de moisissures, dès les premiers signes d'envahissement, ouvrez et placez le couvercle de façon à assurer une bonne ventilation de la boîte et ainsi enrayer le développement de celles-ci.

                 
Après 2 mois : le repiquage s'impose...

Etape 4 : Le repiquage consiste à séparer les plantules pour leur permettre d'achever leur croissance dans leur pot définitif. Attention, cette étape est sans doute la plus délicate, puisque Drosera scorpioïdes émet de longues et fines racines qui plongent profondément dans le substrat. Il faut veiller à en casser le moins possible lors de l'opération.

          Je procède avec l'aide du dos d'une fourchette, sorte de bèche miniature improvisée pour l'occasion. Je laisse une peite motte de substrat afin de ne pas léser les racines. Trois pieds sont disposés  par godets.


                               

Etape 5 : Les godets sont ensuite placés dans un grand bac en plastique (de préférence isolé) à l'extérieur, les godets baignant dans un fond d'eau de pluie (1 cm environ).

Et voilà la boucle est bouclée, vous n'avez plus qu'à admirer vos plantes adultes puis refaire la récolte de gemmes de vos Droseras scorpioides lorsque le moment sera de nouveau venu. Bonne chance à tous avec vos Droseras scorpioides. Cette même technique peut s'appliquer à la quasi totalité des droseras qui produisent des gemmes.


Autre article traitant d'un thème similaire : 

http://www.rossolis.org/article25.html

                                                                                            
                                                                                                                 Vincent Erard (Baloovince),
toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur




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7109 lecture(s)
Nepenthes sanguinea
Transmis par baloovince le 31 octobre 2008 à 23:20:32 CET
Nepenthes

A présent et afin de satisfaire les plus exigeants d’entre vous, je vais ici m’attacher à donner quelques indications sur Nepenthes sanguinea. Vous pourrez toujours vous appuyer sur cette fiche de présentation afin de vous guider dans la culture de votre N. sanguinea « Black Beauty »
 

CARTE D’IDENTITE

                      Famille : NEPENTHACEAE.
                      Genre :
Nepenthes.
                      Espèce :
sanguinea.
                      Sexe :
dioïque (mâle ou femelle).
                      Lieu de naissance :
Asie du Sud Est, péninsule de Malaisie.
                      Milieu :
terrestre, parfois épiphyte.
                      N
ature du sol : léger, aéré, humide acide et sablonneux. 


Le nom sanguinea dérive du latin sanguineus, qui signifie rouge sang et fait écho à la couleur rouge sombre des urnes de la plante. 
 
A noter que cette espèce présente un fort polymorphisme suivant les variétés considérées. Les ascidies varient en taille (de 10 à 30 cm) et en coloration. 

En effet, on peut trouver des formes noires, violettes, ou de couleurs intermédiaires. Mais il existe également des formes se parant d’une gamme de couleurs allant du vert jaune au rouge orangé, voir marron sombre (forme « noire »). 
L’intérieure des urnes est généralement mouchetée avec les couleurs mentionnées plus haut. Précisons encore qu’il existe une différence morphologique très marquée entre les urnes supérieures et inférieures.

 N. sanguinea bien que très répandu en Malaisie, peut se retrouver à Singapoure, Sumatra, Bornéo, et en Nouvelle-Guinée. 

 
Il entre dans la catégorie des « highland » ou nepenthes de montagne puisqu’il croît en général à des altitudes comprises entre 900 et 1800 mètres. Il habite fréquemment en zone pentue, accroché à flanc de montagne au milieu d’une végétation assez ouverte.

Néanmoins, cette espèce est assez tolérante et des périodes de quelques mois à des températures élevées ou plus basses (de façon  prolongée) ne nuisent pas à son développement. Sa croissance est relativement rapide, et l’étape « je grimpe » (= croissance en liane) est rapidement atteinte.

En somme, ce Nepenthes peut tout à fait ce cultiver derrière une fenêtre jouissant d’une bonne exposition lumineuse. Pour toutes ces raisons, il fait une excellente espèce pour les débutants qui veulent « faire leurs armes » en taquinant du Nep.

 

 

 

 


Cependant, N.sanguinea appréciera une température d’environ 25°C en journée, et des conditions plus fraîches la nuit autour de 15°C.

Il conviendra donc d’obtenir une baisse des températures nocturnes soit en utilisant un terrarium réfrigéré (pour les plus chanceux d’entre nous !), soit en chauffant une serre ou une véranda en hiver (là les parents risquent de voir rouge…). 

Comme bon nombre de ses congénères, il appréciera 10 à 12h d’intense luminosité. Concernant l’hygrométrie, elle devra être élevée, aux alentours de 90 % néanmoins l’espèce tolère des chutes à 70 %.

 

 

 

 

 

Comme beaucoup d’espèce du genre, la plante apprécie un substrat très drainant. Celui-ci pourra se composer de 50% de sphaigne du Chili + des allégeants types fibre de coco, vermiculite, perlite, voire adjonction de pouzzolane en petite quantité.

 Exemple de mélanges pouvant être utilisés :

- 80% de sphagnum, 20% perlite.
- 70% de sphagnum, 10% perlite, 10% vermiculite.
-  à noter que certains cultivent en 100% minéral. 

En somme à vous d’adapter et de tester différentes formules, l’expérimentation est sans doute le meilleur moyen de créer un mélange correspondant le mieux avec vos conditions de culture. 

Signalons également pour les mélanges à base de sphaigne, qu’un surfaçage réalisé à partir de sphaigne vivante peut s’avérer fort utile, notamment pour améliorer l’esthétique globale, augmenter l’hygrométrie au voisinage direct de la plante, et minimiser l’impact de certaines maladies (n’oublions pas les vertus anti-fongiques et anti-bactériennes de la sphaigne !). 

 

 

 

 

 
Les attaques de nuisibles sont rares, et pour cause le feuillage est relativement coriace ! Il semble toutefois, que certaines attaques de pucerons et d’araignées rouges aient été signalées. Cela étant je pense que ces cas restent anecdotiques et laissent apparaître quelques failles dans les conditions de culture mises en pratique par leurs propriétaires….  

La multiplication de ce genre se fait essentiellement par bouturage. Les Nepenthes étant des plantes dioïques (ils ne portent en effet que des fleurs mâles ou femelles), l’obtention de graines est donc difficile si vous ne possédez pas plusieurs spécimens dans votre collection. De façon communément admise, le bouturage pourra s’effectuer dès que la plante s’érigera en liane et produira des rejets à sa base.

 Néanmoins pour les plus vernis, qui ont la chance de célébrer l’union entre deux espèces du genre et ce, sous la haute bienveillance de dame Nature,  des semis pourront être envisagés.  
 
 

Pour cela, disposez les graines à la surface d’un substrat composé de 50% de tourbe et 50% de vermiculite (pour le mélange Cf plus haut, à vous d’élaborer le votre en fonction des résultats observés, une germination dans de la sphaigne pure est possible aussi), le tout placé dans une boîte transparente (les boîtes à bonbon font très bien l’affaire) fermée afin d’obtenir une hygrométrie proche de 100%. Ensuite votre « incubateur », devra être placé près d’une source de lumière (naturelle ou artificielle), à 25°C et ce jusqu’à l’apparition des premières levées…qui peuvent prendre quelques mois à une année complète. Au fur et à mesure de la pousse, entrouvrez le couvercle progressivement, ceci afin de limiter le stress de la plante suite à une variation trop drastique de l’hygrométrie.  
     
Ne vous découragez pas et n’abandonnez pas, même si votre première expérience de germination s’est soldée par un échec. La culture est une activité qui réclame persévérance et patience !

 Certains préconisent un traitement préventif des semences avec un fongicide, ceci afin de limiter le phénomène de « fonte des semis ». A vous de juger.

 Voilà en espérant que cet article vous aura éclairé et convaincu de tenter, vous aussi, votre chance.  

A bientôt. 
 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 Texte et photos: Vincent Erard (Baloovince) toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur

 Biblio

http://www.rarexoticseeds.com
wikipedia
Forum carnivore
Fiche de culture Dionée

 

 

 

 



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