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Rossolis: Drosera

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Réalisation d'un semis de Drosera scorpioïdes
Transmis par baloovince le 01 novembre 2008 à 16:25:54 CET
Drosera

Notre TP du jour consistera en la réalisation d'un semis de Drosera scorpioïdes à partir de gemmes récoltées fin mars 2008 (date de récolte variable d'un amateur à l'autre). En effet la technique la plus simple de propagation de cette espèce n'est pas l'utilisation des graines produites par les fleurs mais la multiplication au travers des nombreux gemmes que la plante produit lors de sa fin de végétation donc après sa floraison.

       

Etape 1 : Préparation d'un substrat de culture à base de tourbe blonde de sphaigne (60%) et de sable d'aquariophilie non calcaire (40%). Mélangez afin d'obtenir un substrat homogène, puis liez le tout en incorporant de l'eau de pluie (ou déminéralisée). Voilà notre mélange est prêt, il ne nous reste plus qu'à le répartir dans une petite boîte en plastique transparent, munie d'un couvercle.


Etape 2 : Pour que ce TP soit réalisable, il faudra vous procurer au préalable des gemmes de l'espèce désirée. Soit issue de votre propre récolte soit au travers de bourses de graines diverses et variées.  Les pieds adultes en fleurs ci dessous, puis quelques mois plus tard : apparition des gemmes au centre de la plante, dans sa zone de croissance.

                               

Zoom sur les gemmes :  de bien petites choses en définitive !

Lorsque les gemmes de Drosera scorpioides sont "mures", ils se détachent quasiment tout seul de la plante. Si vous devez forcer c'est qu'il faut attendre encore quelques jours.

                 

                       

Les gemmes sont minuscules, légèrement ovoïdes et présentent un petit renflement sur une des faces. 

Etape 3 : Répartissez les de façon homogène sur votre substrat. Le repiquage n'en sera que plus aisé. Puis fermer hermétiquement la boîte et placez à la lumière, si possible dans une pièce chauffée (20°C environ). Pensez à vérifier l'état d'hydratation du substrat de temps à autre pour qu'il reste bien humide.


      Silence ça pousse !!!!! Un mois après on constate la levée des semis.

Bien que très petites, on distingue nettement les futures plantules ! Surveillez attentivement la moindre apparition de moisissures, dès les premiers signes d'envahissement, ouvrez et placez le couvercle de façon à assurer une bonne ventilation de la boîte et ainsi enrayer le développement de celles-ci.

                 
Après 2 mois : le repiquage s'impose...

Etape 4 : Le repiquage consiste à séparer les plantules pour leur permettre d'achever leur croissance dans leur pot définitif. Attention, cette étape est sans doute la plus délicate, puisque Drosera scorpioïdes émet de longues et fines racines qui plongent profondément dans le substrat. Il faut veiller à en casser le moins possible lors de l'opération.

          Je procède avec l'aide du dos d'une fourchette, sorte de bèche miniature improvisée pour l'occasion. Je laisse une peite motte de substrat afin de ne pas léser les racines. Trois pieds sont disposés  par godets.


                               

Etape 5 : Les godets sont ensuite placés dans un grand bac en plastique (de préférence isolé) à l'extérieur, les godets baignant dans un fond d'eau de pluie (1 cm environ).

Et voilà la boucle est bouclée, vous n'avez plus qu'à admirer vos plantes adultes puis refaire la récolte de gemmes de vos Droseras scorpioides lorsque le moment sera de nouveau venu. Bonne chance à tous avec vos Droseras scorpioides. Cette même technique peut s'appliquer à la quasi totalité des droseras qui produisent des gemmes.


Autre article traitant d'un thème similaire : 

http://www.rossolis.org/article25.html

                                                                                            
                                                                                                                 Vincent Erard (Baloovince),
toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur




(Suite... | Score: 4.71)
7081 lecture(s)
Travaux pratiques: Semis de gemmes de drosera pygmés
Transmis par lionel le 21 octobre 2004 à 00:00:00 CEST
Drosera

SEMIS DE GEMMES

 

 

 

 

 

 
 
But Le but de ce TP est de développer une technique simple de semis de gemmes de drosera pygmés.
Activité Cette activité a lieu en saison de production de gemmes, à savoir de novembre à avril selon les espèces.
Conditions L'opération peut avoir lieu dans tout endroit éclairé et sanitairement satisfaisant.

 

 

 
 
Matériel

 

 

Outils Une pince à épiler (bords plats).
Consommables Un substrat de culture adapté, par exemple un mélange de tourbe blonde tamisée (70%) et de sable fin (particule de 1mm de diamètre, 30%) et un pot en plastique d'1/3 de litre de contenance.

 

 

 
 
Etapes

 

 

I. Aplanir le substrat
II. Repérer les gemmes
III. Détacher les gemmes
IV. Disposer les gemmes

 

 

 
 
I. Aplanir le substrat

 

 

Un substrat sableux a tendance à produire des zones de dépression et de relief à sa surface. Il convient donc de l'aplanir à l'aide des doigts jusqu'à obtenir une surface plane. Cette opétation ne consiste pas à compresser le substrat, enfoncez le donc avec délicatesse.
 
 

 

 

II. Repérer les gemmes

 

 

Les gemmes sont présents au centre du pied. Ils poussent au niveau de la zone de croissance des feuilles et sont comparables à des feuilles atrophiées. Selon les espèces, ils sont soit charnus soit plats. A titre d'expemple, les gemmes de Drosera scorpiodes (photo ci-contre) sont charnus à l'inverse de ceux de pygmaea de forme plutôt plate.
 
 
III. Détacher les gemmes

 

 

Les gemmes murissent dans le sens centrifuge, de l'intérieur vers l'extérieur de la rosette. Les gemmes à détacher en premier sont toujours les extérieurs, les gemmes du centre pouvant murir encore quelques jours voir quelques semaines après l'optimum de maturité de ceux du bord. Les gemmes peuvent être détachés à l'aide d'une pince à épiler en les saisissant toujours latéralement (dans le sens de la largeur) de sorte de ne pas les blesser. Si le gemme rechigne à se détacher, laissez le encore quelques jours, il n'est probalement pas tout à fait mûr.
Un gemme peut demeurer plusieurs semaines sur le pieds sans sécher ni pourrir, si les conditions de culture sont telles que l'air est "sec" et frais.
 
 
IV. Disposer les gemmes
Les gemmes sont à disposer à plat, germe vers le haut. Le germe est la petite protubérance présente dans le tiers central du gemme.
La potée doit tremper dans 1cm d'eau peu minéralisée et non calcaire dans une pièce bien éclairée, ventilée et fraîche (10-15°C). L'exposition a une chaleur excessive provoque une croissance exponentielle de la plante qui se trouvera être , en définitive, plus fragile qu'une autre cultivée à des températures plus douces. Le gemme germera au bout de une à deux semaines et se développera en trois mois environ.
 
 

 

 

Conclusions et critiques de la méthode

 

 

1 La méthode est simple et rapide.
2 Le semis de gemme est une méthode de multiplication asexuée naturelle qui permet d'obtenir des plantes adultes en deux fois moins de temps qu'en multiplication sexuée.
3 Ce type de multiplication donne des taux de réussite élevés, il est très apprécié des cultivateurs.

 

 

 
 

Auteur Lionel Léopoldès
Année de création 2004
Révision 0

Toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur


(Suite... | Travaux pratiques | Score: 3.83)
9721 lecture(s)
Culture de Drosera schizandra : facile !
Transmis par jessclub le 22 juin 2004 à 09:27:26 CEST
Drosera

Drosera Schizandra est une espèce connue pour être délicate et se trouve de ce fait assez rarement dans les collections d'amateurs. Nombreux sont ceux qui ont tenté de cultiver cette espèce intéressante et qui ont rapidement perdu leur nouvelle acquisition.

Je vais vous présenter dans ce qui suit une méthode simple et efficace pour conserver facilement vos plantes pendant des années. Une méthode à la portée de tous et qui vous donnera d’excellents résultats.

J’utilise pour ma part une boite de présentation de chocolats (les Rochers pour ceux qui connaissent) partiellement étanche et qui donne à votre mini-terrarium un minimum d’esthétique. Tous types de récipients peuvent naturellement être utilisés à partir du moment où ils sont adaptés à la taille du pot et à l’envergure du feuillage de la plante que vous aller y placer. Schizandra est une plante basse dont la plupart des feuilles restent au sol et le terrarium sphérique lui convient parfaitement.

Dans mon cas, la plante a été achetée et conservée dans son pot d’origine, je n’ai pas tenté de la rempoter ce qui me semblait inutile. J’ai mis de la pouzzolane dans le fond de mon terrarium, déposé le pot dessus puis rempli tout autour de pouzzolane jusqu’à fleur du pot de sorte à le cacher.
On verse ensuite de quoi mettre 2 cm d’eau de pluie dans le fond du terrarium en veillant à ne pas submerger le pot et on referme le pseudo-terrarium.
Schizandra est une plante de sous-bois et vous devez donc la protéger des rayons directs du soleil qui risquent fort de brûler ses feuilles. Choisissez donc une exposition claire mais évitez de la mettre trop proche d’une fenêtre côté sud. J’ai placé la mienne directement devant une fenêtre plein nord ce qui lui donne suffisamment de lumière sans pour autant l’exposer au rayons meurtriers du soleil.

 

Le pseudo-terrarium

Ma plante se trouve depuis maintenant plus de 3 ans dans ce récipient. Il aura été ouvert quelques fois pour montrer à mes amis et l’arrosage n’aura été complété qu’une seule fois en 3 ans !


Le pseudo-terrarium ouvert

L’humidité que procure la pouzzolane semble convenir parfaitement à la plante qui se développe sans aucun entretient dans son petit écosystème.

 

Maintenant si cette espèce vous intéresse soyez confiant et surtout faites vous offrir de belles boites de chocolats pour noël prochain ;-)

 

 

 

Texte et photos: Gérald Bach, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur



(Suite... | Score: 4.37)
8679 lecture(s)
Drosera capensis crètée, anomalie génétique ou véritable forme?
Transmis par lionel le 14 juin 2004 à 00:00:00 CEST
Drosera

Le Drosera capensis forme crêtée apparait régulièrement en culture et souvent suite à un traitement à l'insecticide. En 1999, j'eus sur des pieds de capensis "type", des pucerons qui s'attaquaient aux jeunes feuilles et à la hampe florale. J'ai donc utilisé un insecticide liquide du commerce convenant pour toutes sortes de plantes et recommandé pour les rosiers. Suite à un traitement choc, des feuilles en formation sont subitement devenues bifides (doubles). J'ai alors tenté la bouture mais malheureusement les plantes ne conservèrent pas cette néo-bifidie.

Quelques mois plus tard, j'appris qu'un producteur, bien connu, du sud de la France commercialisait une forme dichotomée de Drosera capensis qu'il avait baptisé "Drosera capensis forme crêtée". Cette "forme" était pourvue de feuilles parfaitement bifides et parfois trifides. Elle semblait assez stable dans le temps mais ne conservait pas ses particularités si l'on ne l'étêtait pas en hiver. Un ami alsacien acheta la dite plante qui perdit, au bout d'un an, son originalité, elle était redevenue capensis "type".

En juillet 2002, j'entrepris des semailles de graines de Drosera capensis "type" dans une grande jardinière. J'obtins très vite de belles petites plantes qui grandissaient au fil des saisons. En février 2004, j'eus une attaque de pucerons sur les pieds de cette jardinière. Je m'empressais alors de traiter la potée à l'aide d'un insecticide dont la molécule active est la bifenthrine. Début juin, je m'aperçus de la présence d'un plant de capensis dont 75% des feuilles étaient bifides ou trifides, le plus remarquable étant que les nouvelles feuilles, encore en formation, étaient également mutées.

 
 
 
 
 

 

Vue générale de la plante.

  Exemple d'une belle feuille dichotomée, la bifidie a lieu au niveau du quart supérieur de la feuille.
  Exemple de feuille trifoliée. Notez que l'une des folioles est bifide.
  Au centre de la photo, vous pouvez voir une jeune feuille en formation présentant des signes de bifidie.
  Au centre, belle feuille trifide capturant un moucheron.
  Vue dorsale d'une feuille bifide.

 

 

 
 
 
 
 
Personne ne sait pourquoi une telle forme survient de temps en temps en culture ni pourquoi elle disparaît subitement pour revenir au bout de quelques générations.

Le capensis dichotomé, peut-il être considéré comme une véritable forme, au même titre que "alba", "rouge" ou "large"? Doit-on plutôt le considérer comme une simple variation phénotypique de la plante mue par des conditions particulières?

La question reste ouverte...

Texte: Lionel Léopoldès, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur

Photographies: Gérald Bach, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur



(Suite... | 6645 octets de plus | Score: 4.28)
6711 lecture(s)
Floraison de Drosera hamiltonii
Transmis par lionel le 31 mai 2004 à 20:55:16 CEST
Drosera

 

 

Drosera hamiltonii est un drosera à rosette d'Australie. Ses fleurs sont violet sombre et de grande taille, en comparaison avec celles de Drosera spatulata. La floraison est réputée très difficile voire quasi impossible. Certains auteurs ont tenté de brûler la plante ou de la faire geler mais celle-ci se refuse à fleurir si bien que personne n'a, à ce jour, de méthode miracle pour faire fleurir la plante.

 

Depuis deux ans maintenant, un pied d'hamiltonii fleurit au printemps chez Gérald Bach. Les hampes florales sont hautes et produisent de nombreuses fleurs. Cette année, après quatre ans de culture, j'ai réussi à faire fleurir moi-même un jeune pied et ce avec beaucoup de chance, il faut l'avouer.

 

Après comparaison de nos méthodes de culture, Gérald et moi-même sommes arrivés à la conclusion que la floraison est dépendante de la température ou plutôt des conditions de températures dans lesquelles la plante se trouvait la saison précédente. Nos plantes passent l'été à l'extérieur en plein soleil jusqu'à 40°C et l'hiver au froid et subissent des gelées blanches de courtes durées. Elles se mettent ensuite à fleurir lorsque les beaux jours reviennent: la floraison de la plante de Gérald a débuté mi avril tandis que la mienne fin mai. La plante de Gérald est cultivée en serre extérieure non chauffée, elle a pu bénéficier de chaleur contrairement à la mienne qui est cultivée simplement en pot à l'extérieur, orientation sud ouest.

 

Si vous aussi, vous souhaitez faire fleurir votre plante, nous vous conseillons de marquer les saisons, une culture en continue, où les conditions de température et d'éclairage sont invariantes, semblent inhiber la floraison.

 



(Suite... | 3943 octets de plus | Score: 4.75)
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